Le Fonds Bernard Beugnies
Les archives politiques de Bernard Beugnies, décédé en 2016, ont été récupérées par le service des Archives de la Ville de Mons. Désormais, ce demi-mètre linéaire de documents a fait l’objet d’un inventaire et est accessible aux chercheurs et lecteurs sur demande auprès du service des Archives de la Ville de Mons.
Bernard Beugnies naît à Mons en 1948. Il habite successivement à Hyon, Mons, Saint-Symphorien, avant de revenir s’installer à Hyon, de 1994 jusqu’à son décès en 2016. Il est, entre autres, diplômé en science comptable, en sciences politiques et administratives aux Facultés universitaires catholiques de Mons (FUCAM) et en management public à l’ULB (Solvay Business School). Sa vie ne s’est pas résumée à la politique, sujet de cet article et de ses archives. En effet, au niveau professionnel, il se serait occupé de la partie commerciale et administrative de l’entreprise d’imprimerie de son père1, avant d’en devenir le dirigeant2. Il a été enseignant en sciences économiques dans l’enseignement secondaire supérieur, puis maître-assistant en sciences économiques et droit dans l’enseignement supérieur de la Communauté française (Haute École de la Communauté française en Hainaut)3.
Il s’est très tôt intéressé à la politique, mais c’est avec les élections communales du 10 octobre 1976 qu’il entame son premier mandat. Il se présente comme un jeune dynamique, un homme nouveau, soucieux de la bonne gestion locale de la future entité de Mons de 1977, avec la fusion de 19 communes.
Placé 18e sur la liste du PLP (Parti de la Liberté et du Progrès, libéral), il arrive 4e de sa liste avec 541 votes nominatifs : il rentre pour la première fois au Conseil communal et prête serment le 1er janvier 1977, sous la présidence du bourgmestre Abel Dubois. Du haut de ses 28 ans, il doit donc dénoter dans un Conseil communal, dont la moyenne d’âge est de 50 ans. Le seul conseiller plus jeune étant alors Étienne Leclercq de Jemappes, 25 ans, élu du PSC (Parti Social-Chrétien, catholique).
Continuant son travail pour Mons, il est échevin des Finances de 2010 à 2012, en remplacement de Richard Miller devenu sénateur. L’homme politique libéral sera réélu au Conseil communal jusqu’aux élections de 2012, où il ne se représente pas. Outre sa carrière de mandataire au niveau local, il se présente aux élections provinciales de 1978, sans succès. Il se représente en 1985 en tête de liste du PRL (Parti réformateur libéral, libéral), avec succès cette fois.
Ses archives documentent principalement les élections au travers de la constitution d’un programme, la préparation des listes de candidats, ses prospectus (ceux de son parti ou des partis adverses), etc. On conserve également des dossiers plus thématiques : finances communales, référendum populaire, vie du parti libéral, etc. Chaque dossier contient un certain nombre de coupures de presses et de photographies (originaux pour prospectus électoraux, activités du parti libéral, etc.).
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