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Exposition #StolenMemory
Exposition #StolenMemory
Sites qui accueillent l’exposition itinérante #StolenMemory en Belgique :
- Bruxelles : 21/06/2022 - 22/06/2022 (Palais d’Egmont, Pl. du Petit Sablon 8, 1000 Bruxelles)
- Liège : 01/09/2022 - 14/09/2022 (Rue du Chéra 79, 4000 Liège)
- St. Vith : 15/09/2022 - 28/09/2022 (TBA)
- Eupen : 30/09/2022 - 12/10/2022 (Am Berg 30, Platz vor dem Clown, 4700 Eupen)
- Gembloux : 03/11/2022 - 23/11/2022
Montres, bijoux, lettres et photos : dans les camps de concentration, les nazis confisquaient les effets personnels de leurs victimes lors de leur arrestation. Les Arolsen Archives conservent encore environ 2.500 objets des camps de concentration. L’objectif de la campagne #StolenMemory est de restituer le plus grand nombre possible de ces souvenirs volés.
Depuis 2016, la campagne #StolenMemory a permis à 600 familles de rétablir des liens brutalement rompus en leur restituant des documents et des objets familiaux.
Les objets personnels appartiennent à des personnes persécutées, originaires de plus de 30 pays. Les effets conservés aux Arolsen Archives proviennent principalement du camp de Neuengamme et, dans une moindre mesure, de celui de Dachau. Pour les familles, ces objets sont d’une valeur inestimable. Ils rendent la mémoire et le souvenir tangibles, car ils sont souvent la dernière trace des victimes du nazisme.
En 2022, l’exposition trilingue devient itinérante et s’installe en Allemagne, en Pologne et en Belgique. Elle raconte le destin de dix détenus des camps de concentration, dont les derniers biens sont encore aujourd’hui en partie conservés aux Arolsen Archives.
Près de 80 ans après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des témoins de l’époque sont décédés. Il est essentiel de trouver des moyens de conserver leur témoignage et de continuer à sensibiliser le public, en particulier les jeunes générations.
En tant que pays européen touché par la Seconde Guerre mondiale et son ampleur sans précédent en termes d’horreurs et de persécutions, la Belgique a, par ailleurs, le devoir historique de se souvenir des victimes de l’Holocauste et de leur rendre hommage.
L’un des cas non résolus à ce jour est celui d’Eugen van Lesberghe. Les nazis ont obligé ce maître-boucher bruxellois à travailler dans l’abattoir Wetzel & Co. à Elmshorn, près de Hambourg. Le 21 novembre 1942, il a été condamné à 4 mois de prison par le tribunal d’instance d’#Elmshorn pour le vol présumé de 2,5 kg de viande de bœuf. Les juges voulaient faire de lui un exemple et la peine relativement élevée devait servir de dissuasion. Après sa détention à Neumünster, Eugen, alors âgé de 37 ans, a été expulsé vers la Belgique. Son sort reste inconnu. Sa chevalière est conservée dans les Arolsen Archives.