Le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier en Belgique (DBMOB)
Francine Bolle, Renée Dresse et Jean Puissant
Le nombre de dictionnaires biographiques et d’encyclopédies en ligne n’a cessé de croître depuis les années 2000, soit qu’il s’agisse d’œuvres existantes, parfois anciennes et d’un genre plus classique, qui ont été numérisées et dotées de moteurs de recherche en « plein texte » (une version numérisée des quarante-quatre volumes de la Biographie Nationale et des onze premiers volumes de la Nouvelle Biographie Nationale est ainsi disponible en ligne, sur le site de l’Académie royale de Belgique), soit qu’il s’agisse de créations nouvelles, exploitant et mettant directement à profit les opportunités de développement qu’offre l’outil informatique. Pour cette seconde catégorie, nous pensons notamment au projet ODIS, vaste base de données croisée et dynamique répertoriant les acteurs, organisations, organes de presse, etc. présents en Flandre aux XIXème et XXème siècles ou encore à la base de données collaborative Bestor, s’adressant à un public large et regroupant des notices, des sources historiques et des illustrations relatives à la science belge durant les trois derniers siècles.
Partout dans le monde, des millions de lecteurs peuvent désormais avoir un accès direct aux véritables mines d’informations que recèlent ces œuvres collectives magistrales jadis consultables que dans un nombre limité de bibliothèques spécialisées ou universitaires. La richesse de ces dictionnaires et encyclopédies s’en trouve également aisément exploitable grâce aux instruments de recherche propres aux ressources numériques. L’histoire sociale et l’histoire ouvrière ont désormais leurs dictionnaires en ligne sur le site « Maitron-en-ligne » qui abrite un ensemble de dictionnaires spécialisés du mouvement ouvrier et du mouvement social de différents pays, dont la Belgique.
Du papier à l’électronique
Initié en 1964 par Jean Maitron, le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier en France (DBMOF) compte aujourd’hui cinquante-cinq volumes publiés (Éditions de l’Atelier) et n’a de cesse de faire sortir de l’ombre des milliers d’hommes et de femmes qui se sont engagé-e-s dans le mouvement ouvrier en France. Depuis le début des années 2000, en plus de la poursuite de l’édition régulière de nouveaux volumes papiers du dictionnaire, un site « Maitron-en-ligne » a été créé, administré aujourd’hui par Claude Pennetier et Paul Boulland, co-directeurs du DBMOF.
En Belgique, un premier projet de Dictionnaire biographique des militants du mouvement ouvrier en Belgique (DBMOB) entrepris par Jean Puissant et Hubert Dewez alias Jean Neuville, a débouché en 1996 sur la publication (Éditions Vie Ouvrière) d’un volume de trois mille notices de militant-e-s pour les lettres A et B. Mais ce projet est interrompu en 1998, notamment en raison du décès de Jean Neuville.
En 2011, quelques membres de la première équipe1 – avec le soutien du Centre d’animation et de recherche en histoire ouvrière et populaire (CARHOP) – relancent le projet à partir des nombreux dossiers constitués entre autres par Jean Neuville. Renée Dresse, historienne au CARHOP, en devient l’administratrice.
L’objectif poursuivi est désormais double : intégrer des notices belges dans une rubrique Belgique, créée à cet effet sur le site internet du Maitron et réaliser un dictionnaire imprimé, à paraître en 2018, comprenant 500 notices de personnalités du mouvement ouvrier (notices de A-Z).
Depuis la fin 2015, le financement obtenu par le Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) pour la constitution d’un groupe de contact intitulé « Sociobiographie des militant-e-s du mouvement ouvrier en Belgique » nous a permis d’organiser, par le biais du Centre d’Histoire et de Sociologie des Gauches de l’Université libre de Bruxelles (ULB), deux journées d’étude autour du projet du DBMOB, l’une à La Fonderie ASBL à Bruxelles (30 octobre 2015) et la seconde au Mundaneum à Mons (2 février 2017).
La valeur des dictionnaires biographiques
L’intérêt scientifique de la réalisation d’un dictionnaire biographique du mouvement ouvrier revêt en réalité un double aspect.
Le premier, évident, est de fournir un outil biographique d’identification des militants et militantes du mouvement ouvrier en Belgique. À l’heure actuelle, le chercheur qui veut trouver des informations sur un militant ouvrier rencontré dans ses recherches se voit contraint de se livrer à de laborieuses recherches dans une multiplicité d’ouvrages (biographie nationale, dictionnaires, travaux de mémoires, annexes biographiques de travaux/d’ouvrages, etc.) pour, hélas, bien souvent ne trouver que de très rares et maigres informations, excepté sans doute pour quelques cadres et dirigeants du mouvement ouvrier (plus nombreux dans la Nouvelle biographie nationale).
Mais, au-delà d’offrir des monographies, un tel dictionnaire constitue un outil potentiel extrêmement précieux pour la réalisation d’études prosopographiques en histoire ouvrière. La recherche prosopographique consiste à inventorier un certain nombre de données biographiques d’individus qui composent un milieu social/professionnel/politique particulier afin d’en mettre en évidence les aspects communs et d’en faire l’analyse.2 Ce type d’études ne vise évidemment pas à minimiser l’influence des personnalités individuelles, mais bien de considérer que l’histoire ne peut se comprendre à partir de la seule analyse in vitro de l’action et du parcours d’hommes et de femmes qui feraient l’histoire à partir de choix purement subjectifs, comme le suggère l’histoire positiviste.
Ainsi, par exemple, à propos de la grande grève de l’hiver 1960-1961, Jean Puissant estime qu’il n’est pas dénué de fondement d’aborder certaines de ces caractéristiques « à partir d’une génération ayant vécu et ayant participé collectivement à un certain nombre d’événements marquants constitutifs d’une mentalité et de comportements homologues ».3 Mais, déplore-t-il, en l’absence de travaux socio-biographiques systématiques du mouvement ouvrier en Belgique, les considérations des historiens sur ces questions restent toujours actuellement de l’ordre de la supposition, de l’intuition et doivent à être démontrées et surtout précisées.
C’est donc bien sous ce second aspect que la réalisation d’un dictionnaire en ligne, en offrant des données socio-biographiques systématiques des militant-e-s du mouvement ouvrier, nous paraît pouvoir être très profitable à l’avancement de la connaissance historique, d’autant que le traitement et l’utilisation des données sont devenus aujourd’hui beaucoup plus aisés et accessibles, grâce au développement des moteurs de recherches, des outils informatiques statistiques et de gestion de bases de données. Les nouvelles applications digitales ouvrent incontestablement, pour un ouvrage collectif tel que celui-ci, de multiples possibilités de mises en lien entre différents éléments, entre différentes personnes.
Un tel ouvrage en ligne permettrait dès lors aux chercheurs d’établir des « corpus de militant-e-s » sur base de divers critères (combinés ou non) de type géographique, professionnel, ou encore selon le niveau d’éducation, les origines socio-économiques, le sexe, la position occupée dans l’organisation, l’appartenance idéologique, etc. Les perspectives de renouvellement des questionnements historiques sur les acteurs et les dynamiques du mouvement ouvrier s’en retrouveraient ainsi démultipliées. Il deviendrait, par exemple, possible d’interroger plus précisément l’incidence des origines socio-économiques, du milieu professionnel ou de l’appartenance sociogéographique (ville – campagne – bassin industriel – grandes ou petites entreprises – nord ou sud du pays – ouvriers qualifiés ou non qualifiés) sur les types de pratiques, de discours et de positionnement développés au sein du mouvement ouvrier. L’existence (ou non) de phénomènes générationnels ou de reproduction sociale (famille de militant-e-s, de père/mère en fils/fille) pourrait également être mise en lumière et surtout alléguée, grâce à cet outil d’ensemble.
Lieu de mémoire et d’hommage aux militants
Outre son intérêt pour l’avancement de la recherche scientifique en histoire, le dictionnaire se veut aussi un lieu de mémoire et d’hommage rendu aux militants, conformément à son esprit d’origine tel que voulu par Jean Maitron. « Plus le temps passe, constate si bien Michèle Perrot à propos du Maitron, plus se disloque le monde ouvrier, plus s’effritent les mouvements ouvriers, plus le Maitron prend du relief, au point qu’on peut parfois se demander ce qui resterait de ces vies perdues, de ces « élites obscures » si Jean Maitron n’avait pas entrepris le Dictionnaire ».4
Rendre hommage aux militants aujourd’hui décédés ne signifie bien sûr pas produire des textes lénifiants ou apologétiques sur la vie et l’action de tel ou telle militant-e, mais bien reconnaître l’importance des militant-e-s en tant qu’acteurs/actrices du changement social, et leur accorder la place qui leur revient légitimement dans la production scientifique historique.
En d’autres termes, le dictionnaire se veut un moyen de stimuler la préservation d’une mémoire ouvrière qui s’avère - pour des raisons évidentes que nous ne développerons pas ici - bien plus évanescente que celle des élites ou des classes dirigeantes, en les inventoriant, en retrouvant la trace de toutes celles et tous ceux qui ont contribué à l’émancipation des travailleurs, au-delà des personnalités, des cadres et des dirigeants du mouvement ouvrier.
État actuel du projet en ligne
Depuis la reprise du projet du DBMOB en 2011, plus de 2.000 notices ont déjà été mises en ligne, notamment celles commençant par les lettres A et B (publiées dans le volume papier de 1996) ainsi que de très nombreuses notices pour les lettres C et D qui étaient quasi achevées au moment du décès de Jean Neuville. L’ensemble de ces notices a été revu à la lueur de la progression de la connaissance historique depuis 20 ans.
Pour qu’une notice intègre le Dictionnaire en ligne, elle doit répondre au moins à trois critères5: la personne doit être décédée ; il faut posséder au minimum trois informations la concernant (le métier, la ou les organisation(s), lieu(x) de son militantisme) qui se retrouvent dans le « chapeau » de la notice ; la notice doit être validée par le comité scientifique du DBMOB. L’avantage d’un support vivant et dynamique comme internet est que les notices ne sont jamais réellement « clôturées ». L’évolution de la recherche peut amener l’auteur ou d’autres personnes à demander l’introduction de nouvelles informations.
À ce jour, l’accès aux biographies du DBMOF et du DBMOB est, pour le simple visiteur, limité au « chapeau » des notices. Pour avoir accès à l’entièreté d’une notice publiée sur le site, il faut en faire la demande auprès de Renée Dresse (renee.dresse@carhop.be) pour la Belgique et auprès de Paul Boulland (info@maitron.org) pour la France (en France, l’intégralité du site est cependant accessible dans différentes universités et institutions qui disposent d’un accès au Maitron-en-ligne). D’ici la fin de l’année 2017, l’accès à l’entièreté de toutes les notices (belges et françaises) du site internet devrait cependant être rendu entièrement libre. En attendant, tout collaborateur du dictionnaire belge qui se propose d’alimenter le travail recevra un code d’accès lecteur à l’intégralité des notices.
Pour la poursuite du projet, l’outil internet ne nous obligeant plus à respecter l’ordre alphabétique - comme c’était le cas avec le dictionnaire papier - nous avons, d’une part, opté pour la mise en ligne des notices déjà réalisées quelle que soit l’importance du rôle ou de la fonction du militant concerné et de la taille de la notice.
D’autre part, nous avons défini un certain nombre de nouvelles biographies à réaliser en priorité, en fonction de l’importance de leur rôle dans l’histoire du mouvement ouvrier belge, et ce, afin que le dictionnaire puisse rapidement devenir un outil de travail efficient d’identification des principaux acteurs et actrices ouvrier-e-s pour le public le plus large possible. Les notices de Jean Volders (1855-1896, fondateur et dirigeant du Parti ouvrier belge), de Julien Lahaut (militant syndical, président du Parti communiste de Belgique, assassiné à Seraing le 18 août 1950), de l’abbé Cardijn fondateur de la Jeunesse ouvrière chrétienne, qui figurent sur le site en sont des exemples parmi d’autres.
Enfin, nous avons décidé de réaliser des notices ou groupes de notices au cas par cas, en fonction d’évènements particuliers, comme le décès d’un-e militant-e (notices de Louis Van Geyt, président du Parti communiste belge ; de Jeanine Wynants, présidente nationale du Mouvement ouvrier chrétien), une commémoration, un colloque, etc., afin de mettre en avant le rôle du dictionnaire comme lieu de mémoire et d’hommage aux militant-e-s. Ainsi, à l’occasion du cinquantenaire de la grève des femmes-machines de la FN de Herstal en mars-avril 2016, des notices de femmes grévistes (notamment Charlotte Hauglustaine et Germaine Martens) de la FN ont été réalisées.
Au moment de leur publication, les nouvelles notices sont placées « A la Une » du maitron-en-ligne et accessibles, sur ce laps de temps, dans leur intégralité.
Sur la page d’accueil de la rubrique Belgique, le visiteur trouvera par ailleurs une introduction au DBMOB, dans laquelle Jean Puissant retrace les spécificités historiques du mouvement ouvrier en Belgique et de sa structuration, ainsi qu’un texte de Marie-Thérèse Coenen sur la définition du militant et de la militante. On peut aussi y consulter une bibliographie générale actualisée de près de 500 ouvrages et articles liés à l’histoire du mouvement ouvrier en Belgique dans laquelle figure également une liste des principaux centres d’archives où sont conservées les sources du mouvement ouvrier en Belgique. L’accès à ces textes est entièrement libre.
Appel à contributions
Le projet DBMOB est un projet d’ampleur qui a un impérieux besoin de collaborateurs. Il requiert évidemment la participation d’historiens professionnels afin d’en assurer la rigueur scientifique mais également celle des acteurs de terrains. Les nombreux travaux publiés sur la question sociale en Belgique ne suffisent pas à eux seuls à dégager l’action militante.
Or, grâce à leur connaissance du terrain et du passé des luttes sociales, les militants ou leurs descendants peuvent nous aider à identifier ces acteurs aujourd’hui décédés. Dans un second temps, ce type de collaborations peut également nous aider à récolter les traces du passé de personnages aujourd’hui décédés. Dans certains cas, les militant-e-s et leurs familles sont les seul-e-s à même de fournir des documents et des informations, d’alimenter par leur témoignage l’écriture scientifique de cette histoire ouvrière dont les sources sont rares et parfois difficilement accessibles pour les historiens. Les témoignages s’avèrent particulièrement importants pour saisir véritablement le rôle et la personnalité des acteurs du mouvement social, pour comprendre les multiples enjeux qui se sont posés dans les luttes/grèves et qui expliquent leur action/position, bref autant d’éléments qui ne sont pas forcément perceptibles dans les sources écrites. Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres, les femmes-machines de la FN de Herstal qui ont déclenché un grand conflit en 1966 n’étaient jusqu’ici pour nous que des visages et quelques rares noms. À l’exception de l’une ou l’autre figure de proue (active au sein du comité de grève ou qui a fait l’objet d’un entretien dans la presse ou autre), on ne savait pas grand-chose sur les femmes qui ont mené la grève. Grâce à l’appel à témoins lancé par Maxime Tondeur sur son blog « rouge flammes », la rencontre avec son petit-fils et l’exposition « Femmes en colère à Herstal », les souvenirs ont pu être ravivés et nous savons enfin, par exemple, qui était cette “petite Germaine”6 qui a joué un rôle de premier plan dans la grève de 1966. Une notice existe désormais à son nom dans le DBMOB.
Enfin, pour les militant-e-s, ces retours sur le passé ont également des avantages : ils redécouvrent leur propre histoire qu’ils comparent et interprètent, qu’ils confrontent aux réalités actuelles pour penser l’action collective d’aujourd’hui. En cela, le dictionnaire peut également se concevoir comme une œuvre d’éducation permanente, si chère au CARHOP depuis sa fondation.
Les propositions de contributions ou de témoignages sont à adresser à Renée Dresse (renee.dresse@carhop.be), administratrice du projet.
Webreferenties
- Académie royale de Belgique: http://www.academieroyale.be/fr/la-biographie-nationale-presentation/
- ODIS: http://www.odis.be/hercules/_nl_overODIS.php
- Bestor: https://www.bestor.be/wiki/index.php/Bestor:Pr%C3%A9sentation
- Maitron-en-ligne: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/
- Ãditions de lâAtelier: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/
- CARHOP: http://www.carhop.be/
- rubrique Belgique: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?mot2333
- deux journées dâétude: http://chsg.ulb.ac.be/dictionnaire-biographique-du-mouvement-ouvrier-en-belgique-dbmob
- Jean Volders: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article176170&id_mot=2333
- Julien Lahaut: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article141173&id_mot=2333
- abbé Cardijn: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article150749
- Louis Van Geyt: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article180075
- Jeanine Wynants: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article188970&id_mot=2333
- cinquantenaire de la grève des femmes-machines de la FN de Herstal: http://www.herstal.be/page-daccueil/pdf/160201a4-triptyque-final.pdf
- Charlotte Hauglustaine: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article143520
- Germaine Martens: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article179504
- A la Une: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/
- la page dâaccueil de la rubrique Belgique: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?mot2333&lettre=%5e(d|D)
- introduction: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article170306
- la définition du militant et de la militante: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article170307
- bibliographie générale: http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article189462
Referenties
- Parmi lesquels Paul Aron, Jean-Marie Duvosquel, José Gotovitch, Willy Haagen, Freddy Joris, Anne Morelli„ Jean Puissant, Guy Vanschoenbeek,… auxquels se sont joints progressivement d’autres historien-ne-s spécialistes du mouvement ouvrier (Francine Bolle, Marie-Thérèse Coenen, Jean-Louis Delaet, Paul Delforge, Thierry Delplancq, Renée Dresse, Jacques Gillen, Rick Hemmerijckx, Florence Loriaux, Dirk Luyten, Christine Machiels, Patrick Pasture, Luc Peiren, Jules Pirlot, Sven Steffens, Yannick Van Praag, Lionel Vanvelthem, Paul Wynants).
- Depuis 2012, le LARHRA, le LAMOP et les Archives nationales, organisent régulièrement des séminaires sur le thème « La prosopographie : objets et méthodes ». La présentation de ces séminaires est disponible sur ce site.
- Puissant, Jean, ‘Une génération syndicale 1930-1960 ?’, dans: Francq, B., Courtois, L. et Tilly, P. (eds.), Mémoire de la grande grève de l’hiver 1960-1961 en Belgique (Bruxelles : Éditions Le Cri, 2011), p. 107-114.
- Dreyfus, Michel, Pennetier, Claude et Viet-Depaule, Nathalie (eds.), La part des militants. Biographie et mouvement ouvrier : Autour du Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français (Paris: Éditions de l’Atelier, 1996), p. 13.
- Ces critères ainsi que les règles de rédaction d’une notice sont repris notre guide méthodologique à usage des collaborateurs, disponible sur demande auprès de Renée Dresse.
- Sur Germaine Martens voir aussi Tondeur, M. et Coenen, M.-T, ‘Qui est la petite Germaine. Portrait d’une femme de tête, à la tête des femmes en grèves’, Dynamique, Histoire sociale en revue n°0 ; ‘Les ouvrières de la FN changent l’histoire 1966-2016’, décembre 2016.